Vous souhaitez travailler dans l'univers de la petite enfance ? Vous avez toujours eu envie de créer votre propre entreprise ? D'être à la tête de votre propre structure d'accueil ? Découvrez tout ce qu'il faut savoir pour ouvrir une micro crèche qui marche
La France est le pays européen où le taux de fécondité est le plus élevé (1,83 enfant par femme en 2021) et où le taux d'activité des femmes est plus important que la plupart des autres pays européens. Résultat : il existe un réel besoin en matière d’accueil de jeunes enfants.
Depuis l’ouverture du marché aux opérateurs privés en 2004, en raison de l’insuffisance de l’offre d’accueil collectif par rapport à la demande, le secteur connaît une croissance continue. Et bien qu’elles représentent aujourd'hui moins de 20% des places existantes en accueil collectif, les crèches privées sont en plein boom depuis une dizaine d'années.
Selon Xerfi, le secteur est donc d’une part, boosté par le déficit chronique de solutions de garde d’enfant et, d’autre part, par les stratégies de développement ambitieuses de grands gestionnaires nationaux.
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Ce marché, pesant un chiffre d’affaires de 1,7 milliards d’euros et représentant 80 000 places à travers le pays, est dominé par 4 grands groupes : Babilou (480 crèches en France), l’entreprise Grandir, propriétaire des établissements "les petits chaperons rouges" (plus de 800 crèches en propre partout en France), le Groupe People & Baby (700 crèches situées au cœur des villes françaises) et La Maison Bleue (2300 crèches).
Cela n'empêche pas que de nombreuses franchises de crèche ont vu le jour ces dernières années et de nouveaux concepts ont vu le jour, notamment sur le marché des micro-crèches. Kangourou Kids, acteur majeur de la garde d’enfants en franchise, a développé Koala Kids en 2014. Cette enseigne comptabilise actuellement environ une trentaine de micro-crèches. On trouve aussi La Tribu des Fripouilles, la crèche qui s’adapte aux besoins des parents et non l’inverse. Ses établissements peuvent accueillir jusqu’à 12 enfants de 2 mois à 6 ans.
Les micro-crèches peuvent être privées, associatives ou publiques. Leur point commun : toutes ces structures sont soumises aux mêmes règles que les structures collectives publiques. Ainsi, les locaux doivent respecter les normes de sécurité exigées pour les établissements recevant du public. Une micro-crèche doit par ailleurs convenir aux besoins des enfants avec des aménagements favorisant l’éveil des plus petits mais aussi et surtout leur sécurité avec du mobilier adapté et normé.
L’encadrement doit comprendre une professionnelle pour trois enfants pour fournir un accueil de qualité. Le personnel encadrant doit par ailleurs bénéficier d’une formation spécifique à la petite enfance.
Au sein des micro-crèches, le franchisé gérant peut fixer librement son tarif horaire. Les parents quant à eux peuvent percevoir une aide de la caisse des allocations familiales (CAF). La CAF peut également directement verser à la micro-crèche une subvention servant à couvrir une partie des frais de fonctionnement.
Ouvrir une micro-crèche nécessite de prévoir plusieurs postes de dépenses :
Pour ouvrir une micro-crèche, il faut avant tout être commercial et passionné par l’activité afin de mettre en confiance les parents. Cette mise en confiance passe par un local aux normes d’hygiène et d’accueil mais aussi par un personnel fiable, professionnel, formé et diplômé. Pour cela, il est également nécessaire d’avoir des qualités de manager et de savoir fidéliser son personnel avec une rémunération attractive et des possibilités d’évolution.
La rentabilité d’une micro crèche est liée au territoire sur lequel la structure est implantée mais aussi du réseau choisi, de sa notoriété et de sa réputation comme de la façon dont il accompagne ses membres dans leur développement. On estime le chiffre d’affaires moyen d’une crèche à 250 000 euros après deux ans d’activité. Pour ouvrir une micro-crèche en franchise, il faut prévoir un apport personnel d’environ 15 000 euros, une formation d’un mois environ, qui n’est pas généralement pas inclus dans le droit d’entrée.
Ouvrir sa micro-crèche en franchise permet avant tout de ne pas être seul à la tête de son entreprise, sur un secteur réglementé. La franchise permet dans ce cas de s’appuyer sur l’expérience du franchiseur car la garde des enfants de moins de trois ans en collectivité nécessite de répondre à des normes d’hygiène et de formation très strictes. La franchise permet de bénéficier d’un savoir-faire éprouvé, d’un accompagnement et de l’aide du franchiseur mais aussi des autres franchisés du réseau. Enfin, être franchisé permet de s’appuyer sur la notoriété d’une marque, ce qui est particulièrement important dans une activité où les parents sont évidemment soucieux du bien-être de leurs enfants.
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